jeudi 21 novembre 2013

Le syndicat appelle à la grève dans l'usine de Bectot des laboratoires Berden

Suite aux événements tragiques survenus aujourd'hui à l'usine Bectot, la Confédération Générale des Salariés (CGS) adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes, et affirme son soutien aux camarades de l'usine Bectot. Naturellement, nous espérons un rétablissement rapide des blessés. 
Seule l'unité des employés pourra nous aider à franchir cette tragique épreuve, et la CGS Berden soutiendra les familles des victimes et les employés contre les responsables de ce drame.
Car il s'agit là d'un drame que l'on appréhendait depuis trop longtemps. En effet, la catastrophe du 20 novembre survient à peine quelques semaines après l'audit par l'Afssot de l'usine Bectot des Laboratoires Berden. Cet audit avait déploré l'état de fonctionnement de l'usine.

Aussi, c'est le manque de communications de la direction Berden que nous mettons en cause. La direction n'a pas répondu à notre appel quelques jours auparavant de s'expliquer devant les employés inquiétés par le rapport de l'Afssot.

Cet article, paru l'après midi ayant précédé cet épisode tragique prouve le refus de communiquer de la direction Berden http://aep.cas.over-blog.fr/article-20-novembre-16h35-communique-de-la-cgs-les-employes-de-l-usine-de-bectot-travaillent-dans-des-condit-121216663.html.


Pire. La direction générale du laboratoire Berden s'est adressée à la Confédération générale des salariés 3h après l'accident. Son message ? "Nous nous engageons [...] à des rémunérations des employés.". 

La CGS Berden est indignée par cette proposition. Les laboratoires Berden devraient d'abord penser à la sécurité des employés suite au drame de Bectot, plutôt que de tenter de calmer la situation avec des promesses capitalistes. 

Cet écart ne fait que prouver qu'aux yeux de la direction Berden, tout est question qu'argent. En effet, pour augmenter ses profits, la direction est prête à délocaliser et à négliger la sécurité de ses employés.


Aussi, nous appelons les laboratoires Berden à concentrer leurs efforts sur la sécurité de nos camarades et de leurs familles.

Nous demandons des mesures concrètes et immédiates visant à dédommager nos camarades et leurs familles, et un plan d'action afin que le drame de Bectot ne se reproduise pas.

De plus, nous affirmons tout notre soutient aux camarades de l'usine Bectot qui souhaitent exercer leur droit de retrait après cette catastrophe tragique.

Quant aux autres, nous appelons à la grève générale. Cette situation ne peut plus durer. 

Monsieur Dumonpierre, la balle est dans votre camp.

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